Le Loup sous les projecteurs
Le Loup sous les projecteurs
di Anne-Cécile VITS @vitsac
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(Traduzione automatica da francese)
Introduzione
Introduction
Questo è uno dei racconti che ho scritto negli ultimi giorni, ispirato dal mondo oscuro e poetico di un attore porno sull'orlo del collasso. Volevo condensare, in esattamente cento parole, l'essenza di questo personaggio: la sua maschera pubblica, la sua fragilità intima e quel momento in cui la gentilezza diventa più pericolosa della violenza. Questo racconto è un frammento del suo mondo – al tempo stesso carnale, febbrile e disperato – dove amore, vergogna e paura si fondono. Un momento tra il bagliore intenso dei riflettori e l'ombra dei suoi demoni.
Voici l’une des microfictions que j’ai écrites ces derniers jours, inspirée de l’univers sombre et poétique d’un acteur porno au bord de la rupture. J’ai voulu condenser, en exactement cent mots, l’essence de ce personnage : son masque public, sa fragilité intime, et ce moment où la douceur devient plus dangereuse que la violence. Cette courte histoire est un fragment de son monde — à la fois charnel, fiévreux et désespéré — où l’amour, la honte et la peur se confondent. Un instant entre la lumière crue des projecteurs et l’ombre de ses démons.
Forniture
Fournitures
• Un computer standard (senza offesa).
• Tastiera del computer (per digitare parole come bussare a una porta chiusa).
• Quaderno (per annotare le idee prima che mi sfuggano).
• Una tazza di caffè nero, meglio se zuccherato (per restare svegli la notte… ma delicatamente).
• Un po' di musica (così non dimentico chi sono... queste canzoni me lo ricorderanno).
• Un ordinateur banal (sans vouloir le vexer).
• Clavier d’ordinateur (pour frapper les mots comme on cogne à une porte close).
• Carnet (pour griffer les idées avant qu’elles ne m’échappent).
• Tasse de café noir, surtout avec du sucre (pour rester éveillé dans la nuit… mais en douceur).
• Un peu de musique (pour ne pas oublier qui je suis… ces chansons me le rappelleront).
Osate gettare l'ancora... e la penna
Ose jeter l’ancre… et la plume
Spesso crediamo di dover sapere dove stiamo andando prima di scrivere.
Questo è falso, almeno per me.
Per molto tempo ho fatto piani come ci si prepara a una battaglia, freddamente, metodicamente.
E il desiderio si spense.
Il finale era già noto. Dov'era l'avventura?
Così lasciai la tenda e lasciai cadere le carte.
Sono uscito in prima linea, ho preso tutto in faccia: paura, vertigini...
E divenne divertente.
Mi sono lanciato nell'ignoto a piedi nudi e ho scoperto molto di più di quanto avrei mai osato sognare.
Immergersi senza vedere il fondo.
Torna con un tesoro.
Lascia che l'immagine, la sensazione, la parola arrivino, grattando come un gatto affamato.
Non cercare di controllare tutto: la storia arriverà, se le darai spazio.
La tua voce è importante. Anche se trema, anche se è goffa, può toccarti.
Credi in te stesso!
On croit souvent qu’il faut savoir où l’on va avant d’écrire.
C’est faux — du moins pour moi.
J’ai longtemps dressé des plans comme on prépare une bataille, froidement, méthodiquement.
Et le désir s’éteignait.
La fin était déjà connue. Où était l’aventure ?
Alors, j'ai quitté la tente, laissé tomber les cartes.
Je suis sortie en première ligne, j’ai tout pris en plein visage : la peur, le vertige…
Et c’est devenu du plaisir.
J’ai sauté à pieds joints dans l’inconnu, et j’ai découvert bien plus que je n’aurais osé rêver.
Plongez sans voir le fond.
Remontez avec un trésor.
Laissez venir l’image, la sensation, le mot qui gratte comme un chat affamé.
Ne cherchez pas à tout contrôler : l’histoire viendra, si vous lui laissez de la place.
Votre voix compte. Même tremblante, même maladroite, elle peut toucher.
Croyez-en vous!
Testo: "Il lupo sotto i riflettori"
Texte: "Le Loup sous les projecteurs"
Nella luce sono bella, potente, desiderata.
Una bestia per cui pagano per divertirsi.
Stasera la maschera si rompe:
un corpo frantumato a terra,
il sapore del sangue nei miei sogni.
Sotto la doccia calda, chiamo Amelia.
Sputo fuori il mio panico, la mia vergogna, la mia fame.
Sussurra "dormi" e mi dà un bacio sulla fronte.
Non le mie labbra.
Frustrato, conoscendo solo il piacere puro.
Chiudo gli occhi, immaginando la sua pelle contro la mia.
Apro gli occhi: lei dorme lì, fragile.
Domani il mio mondo la divorerà.
Gli prendo la mano.
Tienila stretta.
NO.
Deve fuggire.
Sous la lumière, je suis beau, puissant, désiré.
Une bête qu’ils paient pour jouir.
Ce soir, le masque craque :
un corps éclaté au sol,
le goût du sang dans mes rêves.
Sous la douche brûlante, j’appelle Amélia.
Je crache ma panique, ma honte, ma faim.
Elle murmure « dors » et dépose un baiser sur mon front.
Pas mes lèvres.
Frustré, ne connaissant que le plaisir brut.
Je ferme les yeux, j’imagine sa peau contre la mienne.
J’ouvre les yeux : elle dort là, fragile.
Demain, mon monde la dévorera.
Je prends sa main.
La serre fort.
Non.
Elle doit fuir.
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