Lysa Karell

Fascinée par l'âme Lysa Karell recherche inlassablement à déceler l'authenticité du regard qu'elle façonne, créant ainsi des portraits immortels. Cela, elle le doit à Oscar Wilde et (Le portrait de Dorian Gray) roman qui depuis sa jeunesse est source d'inspiration. Basil Hallward en modèle d'excellence, elle peaufine le réalisme et les textures des sujets qu'elle choisit. Visant à reproduire une réalité vivante et remarquablement réelle dans cette unicité que nous possédons tous.

Un coeur païen et l'esprit d'une gitane, la nature ainsi que le mouvement de la vie occupent une part divinement importante lors de ses processus créatifs. Plusieurs oeuvres de Lysa Karell relient la mythologie, les légendes et les divinités des peuples de par le monde. Elle place les déités en avant-plan, souvent dans une atmosphère de changement climatique se rapportant aux forces naturelles. Ses oeuvres parfois angoissantes et sombres, aux lignes rigides et stridentes, tantôt d'une subtile luminosité. Espérant revenir à l'essentiel, les causes environnementales sont d'une extrême importance pour cette artiste aimante de la nature.

C'est dans ces optiques qu'elle s'impose comme portraitiste mais également comme artiste animalier. Militante activiste pour les droits des animaux, elle lutte pour l'idéologie d'une terre respectueuse.

Captivée par les grands maîtres de la peinture et du dessin, une fascination émerge très tôt envers l’histoire de l’art. Parmi ses influences les plus envoûtantes elle se laisse ensorceler par le mysticisme des œuvres de Gustave Moreau, enivrer de l’extravagance d'El Greco, enchanter par la minutie des détails de Leonardo Da Vinci et charmer par les proportions ambitieuses d'Albrecht Dürer ainsi que par le perfectionnisme de Michelangelo. Autant de figures imposantes qui ont traversé les générations depuis la renaissance italienne, jusqu'à ceux d'une époque plus moderne à commencer par la volonté inébranlable de Pablo Picasso sans oublier l'audace surréaliste de Salvator Dali. Les parfaits modèles à s'inspirer d'après Lysa Karell désireuse de se laisser guider par sa propre magie créatrice tout en priorisant son développement envers les bases classiques académiques.

Artiste aux multiples ambitions elle crée sa boutique Atropa Parcae. Grâce à cette plateforme, elle souhaite offrir la possibilité de se procurer des séries d'impressions de certaines collections de ses oeuvres illustrées. Produisant un large éventail, de thématique elle place en priorité : le cinéma, l'architecture, la sorcellerie, l'épouvante, les animaux, les comics et les icônes populaires vintage. Atropa Parcae est un second souffle, suite à la crise économique liée à la tragédie de la pandémie qui transforma de nombreux destins. Lysa Karell souhaite se rapprocher des citoyens de la planète en créant un contenu de vente disponible à tous.

L'éveil du voyageur fut révélateur pour une jeune artiste en quête de nouvelles expériences, celle qui aime tant lire Le petit prince livre d'Antoine de Saint-Exupéry. L'Amérique du nord; les États-Unis et l'Ouest Canadien sont autant de paysages et cultures différentes qui procurent rêveries à celui qui sait regarder. Assurément, Lysa Karell fut transformée par ces voyages bohémiens. Dormir à la belle étoile sur le bord des mers ou du haut des montagnes sauvages, de sa traversée du Canada en voiture, jusqu'à confectionner des illustrations et portraits sur le Boardwalk d'Atlantic City.

La vie près de l'eau, est un élément important qui la caractérise dans bon nombre d'oeuvres. La maison d'été familiale étant situé aux abords d'un lac, elle y méditera bons nombres de créations et identifiera ses personnages à la littérature, la mythologie et à l'herboristerie, sujet dont elle est elle-même éprise.

En se penchant sur l'existence d'un artiste, il est agréable de constater que le destin est de connivence à la conception.

Le commencement est parfois plus près de la finalité de l'accomplissement. Le dessin se présenta tôt dans la vie de Lysa Karell, une autre façon pour elle de s'exprimer. En débutant par des croquis de ces personages favoris, elle plaçait déjà ses bases d'artiste. C'est en visionnant le film Au-delà de nos rêves qu'elle comprit la splendeur de la peinture et de toutes ces variations, même les plus sombres émotions.

En admirant sa tante artiste peintre équestre et paysagiste qu'elle fût envoutée par l'art visuel. Des chevaux, emblème de l'animal totem de sa tante. Amour et malheurs sont dans certains cas liés car elle vit la mort par son propre animal dans la forêt de sa demeure. À l'aube, un cheval, dans les bois, désormais silencieux. Léguant sont matériels d'art, un souvenir et un drame mystique à une jeune Lysa de six ans. Un nouveau cycle venait de débuter. La transmission de la créativité.

Sans ombre il n'y aurait pas de lumière.