L'allégorie de la ville
L'allégorie de la ville
par Marjolaine Fuentes @m_angel_fuentes
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Introduction
Introduction
Pour répondre au thème du concours Domestika, "Le paysage urbain", j’ai créé une œuvre inspirée du mythe de la caverne de Platon. J’ai choisi de représenter l’ombre d’une ville projetée sur le mur d’un appartement, à travers la structure d’une fenêtre. On y devine la silhouette des immeubles, comme une présence diffuse, à la fois concrète et insaisissable.
Cette mise en scène est une métaphore : elle interroge la manière dont la ville s’impose à nous, autant par sa réalité physique que par les illusions qu’elle engendre. Le paysage urbain devient alors un mirage – séduisant, imposant, parfois trompeur. Il reflète notre rapport à l’espace, au collectif, à l’identité. Il révèle autant qu’il dissimule.
À travers cette œuvre, j’ai voulu évoquer ce que la ville inspire, et ce qu’elle projette de l’humain. Un paysage à la fois mental et matériel, fait de rêves, de contraintes, de promesses et de désenchantements.



Fournitures
Matériel utilisés :
- EMOTT FEUTRES
- PASTELS A L'HUILE
- PEINTURE A L'HUILE
TRAVAIL PREPARATOIRE
Pour cette œuvre, j’ai choisi de travailler en peinture à l’huile, un médium qui me permettait de jouer avec la profondeur, les nuances d’ombres et de lumières, afin de traduire l’atmosphère que je recherchais.
Avant de me lancer dans la réalisation finale, j’ai mené plusieurs explorations préparatoires.
Dessin : J’ai commencé par une série de croquis au crayon pour définir la composition générale, la perspective de la fenêtre et la disposition des ombres projetées. Mais également les mouvements de pinceaux, les couleurs à explorer...


PREMIER TRAVAIL AVEC UN MEDIA A L'HUILE
Pastel gras : Ensuite, j’ai réalisé des essais au pastel gras. Ce médium m’a permis de tester les masses sombres, les contrastes et la manière dont les formes des immeubles pouvaient apparaître de façon floue, presque spectrale, comme une illusion sur le mur. Dans le cadre de ce premier travail, j'ai enrichi mon travail par la recherche de photographie d'ombres, ainsi que le travail des impressionnistes. J'ai également travaillé sur mon téléphone en prenant les oeuvres et en y opérant des transformations (cf : photo).



TRAVAIL DEFINITIF
Peinture à l’huile : Enfin, j’ai transposé cette vision sur toile, en travaillant la texture, la transparence et la lumière propre à l’huile. J’ai porté une attention particulière à la structure de la fenêtre, élément clé de la composition, qui agit comme une grille entre le spectateur et l’extérieur, entre le réel et sa projection.
À chaque étape, j’ai approfondi la symbolique du mythe de la caverne, en essayant de faire cohabiter la rigueur de l’architecture urbaine avec la fugacité des perceptions humaines. L’ombre de la ville devient alors non seulement un motif visuel, mais aussi une réflexion sur la nature illusoire de notre rapport à l’espace urbain. J'ai aimé joué sur le fait de notre propre position par rapport à la ville. Le spectateur regarde-t-il la ville ou l'image de celle-ci ? Cette oeuvre interroge sur nos rêves, nos projections sur nous même et les autres.



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