Sandrine Oblet

Quand j'étais petite je chantais tout le temps, je lisais, j'écrivais. J'aimais aussi coller, découper. J'aimais partir toute seule explorer la nature autour de mon village. Je n'étais pas franchement sociable j'étais bien seule à rêver. A chanter.
Aujourd'hui je suis quasiment revenue à tout cela, pour mon plus grand bonheur.

Pour autant, à l'âge où il faut choisir un métier et "construire" sa vie, j'ai choisi des études passionnantes (la psychologie) pensant que je me réorienterai vers l'art à un moment. Mais non. Cette vie de scène et de liberté devait me faire peur sûrement. Je suis psychologue depuis 15 ans, je travaille avec les enfants autistes.
Ce métier est riche, valorisé. Bifurquer maintenant ce n'est pas simple.

Mais j'essaie. Pas après pas. Je viens de venir à bout d'un projet musical. Autoproduit, autoréalisé. J'ai fait un petit clip avec du papier découpé, une manière de renouer avec mon enfance. Quelle joie !! Je rêve de scène avec tout mon bagage de psy. Je ne chante plus de la même façon. Plus pour les mêmes raisons. J'aime penser que chanter peut aussi apaiser les âmes. Les vertus thérapeutiques de la musique ne sont plus à démontrer. Je pense que la musique peut sauver la vie. Chanter c'est ma manière d'être avec les autres, moi la solitaire, la sauvage, la rêveuse.

J'ai lu avec un intérêt immense "la voie du créatif" et je le parcours encore souvent.
Je me suis inscrite à ce cours pour approfondir encore la manière de me présenter au monde en tant qu'artiste. Pour parvenir à être sincère, atteindre un public avec les bons outils.

Merci Guillaume Lamarre et à bientôt